L’année 2017 nous a permis de souffler et de relâcher la pression sur des aspects sensibles que nous avions redimensionnés, comme les temps de travail, la poursuite des camps pour les enfants et les adolescents, les projets de formation continue. Nous restons cependant attentifs aux mécanismes qui péjorent la situation des institutions subventionnées, telles celles réunies au sein de l’AGOEER mais également d’INSOS, regroupant les institutions accueillant des adultes. De nombreux échanges ont lieu entre ces deux organismes faîtiers qui ont abouti à une interpellation du Conseil d’État afin de revoir nos accords, notamment incarnés par les contrats de prestations, lesquels ont par ailleurs été revisités, afin d’élaborer le contrat 2018-2021. Ces discussions non abouties en 2017 se poursuivront en 2018.
Les structures de l’Astural qui se sont développées au fil de plus des 60 ans de son histoire ont toujours été le fruit de la volonté du Comité et de leur validation par les services publics – Confédération et Canton – qui les subventionnent. Toutefois, elles ont pris la forme et la ligne qui leur ont été données historiquement par des directions choisies pour leurs compétences à relever ce défi. Trois de ces dernières, fidèles à notre association depuis plus de 30 ans au sein des externats pédago-thérapeutiques, ont quitté l’Astural à la fin 2017.
Nous avons travaillé avec soin tout au long de l’année au passage de témoin et à la transmission d’un modèle d’intervention qui a fait ses preuves et que nous souhaitons voir se poursuivre, par le soin apporté aux enfants, au respect de leur rythme, comme auprès de leur famille dont le soutien et la collaboration nous sont précieux. Leur départ nous a donné l’occasion d’ouvrir une réflexion sur les modalités de gestion et de direction à l’œuvre à l’Astural, modalités qui se veulent d’une gestion partagée et responsable à tous les niveaux de la hiérarchie. Nous saluons avec reconnaissance la directrice et les directeurs sortants et souhaitons du plaisir dans cette fonction aux nouveaux arrivants.
Le besoin de reloger plusieurs de nos structures dans le court et moyen terme entraîne la recherche de locaux, de bâtiments, de sources de financement, mais également de solutions de rechange en attendant la finalisation des constructions et des emménagements.